Connaissez-vous la Route des Savoir-Faire du Pays de Montbéliard ? Une des publications sur les réseaux sociaux de l'Office de Tourisme suggérait la visite des Fruitières du Lomont, et comme chez nous, le fromage, on adore, nous voilà inscrits !

Rendez-vous à 9h, à la fromagerie à Noirefontaine. C’est tôt ! Mais la journée de travail du fromager débute bien avant notre arrivée. On commence par nous équiper des pieds à la tête, règles d'hygiène obligent, et c’est parti pour la découverte des secrets de fabrication du fromage emblématique de notre belle région. 

De la traite à l'affinage, chaque étape compte !

Le lait de la veille a été collecté dans la nuit, et à notre arrivée, toutes les cuves sont en marche aux différentes phases du processus : la présure, le décaillage, le moulage et la mise en place de la célèbre étiquette verte. Ici, on travaille le lait dans des cuves en cuivre, dans les 24 heures après la traite, tous les jours de l’année.

Le fromager explique, répond à nos questions, en même temps qu’il vérifie à la main la bonne avancée de la fabrication. L’enjeu est important : de la traite des vaches, Montbéliarde ou Simmental, jusqu'à l'affinage en cave, l'AOP du Comté exige un savoir-faire précis et un travail de qualité à chaque étape de la production.

Et le Comté n’est pas le seul produit fabriqué ici : tous les sous-produits du fromage, crèmes, beurres... sont soigneusement valorisés.

Le travail est exigeant physiquement, mais il se modernise ! D’ailleurs, vous ne manquerez pas de rencontrer « Boule », le robot qui sait tout seul attraper et retourner les meules de Comté situées tout en haut des étagères en épicéa de la cave d’affinage.

Point de rendez-vous de notre aventure : le Bureau 401 dans les souterrains du Fort Lachaux à Grand-Charmont, ça plante le décor ! Pour une expérience d’épouvante, je ne m’attendais pas à un accueil aussi chaleureux. Mireille, l’animatrice nous présente la trame de l’aventure que nous allons vivre… l’escape game "Ascension le rituel" !

Résumé de l’intrigue : « Suite à des fouilles dans les ruines du fort, l’icône d’une divinité a été découverte. Les éléments découverts autour d’elle nous indiquent que nous sommes conviés à rejoindre une communauté qui souhaite vivre proche de la nature et atteindre le bonheur éternel et universel. L’épreuve à relever nous permettra de prouver notre potentiel auprès de cette divinité et de ses disciples quelque peu étranges… »
 

Après cette présentation commence la partie. Lorsque l’on met les pieds dans la salle de jeu, nous nous rendons à l’évidence que la perception du bonheur entre la communauté de cet Escape Game et celle de notre société n’est pas la même. On se retrouve dans une salle plongée dans le noir avec des décorations effrayantes et des objets louches… En clair, une ambiance plutôt glauque.

Je suis un grand passionné de pierres, dans la nature d’abord, car c’est elles qui modèlent les paysages, l’implantation des cours d’eau, des montagnes, des forêts… Mais également des pierres de taille qui permettent la construction de magnifiques ensembles patrimoniaux : des temples, des églises, des ponts, des monuments civils…
J’ai donc profité d’un séjour au Pays de Montbéliard pour prendre rendez-vous avec Serge LUNIAUD, le tailleur de pierre de Saint-Julien-Lès-Montbéliard, pour découvrir avec ma famille son savoir-faire et le métier de tailleur de pierre.

L’atelier de Serge est situé dans le village de Saint-Julien-Lès-Montbéliard, une charmante commune avec de belles bâtisses, un lavoir remarquable et d’anciennes fermes typiquement Franc-Comtoise. À notre arrivée, Serge nous attend dans son atelier en bordure de ruelle, au milieu de nombreux outils, de pierres taillées, de plans… 
  

Après une journée de travail au bureau, j’adore prendre mon vélo pour aller m’aérer l’esprit en pédalant sur les pistes cyclables du Pays de Montbéliard.  Parfois je pars en direction de la base nautique de Brognard le long de l’Eurovélo 6 et de la Coulée Verte, parfois vers le Parc des Sablières à côté de l’aérodrome de Courcelles. Mais aujourd’hui, c’est en direction des étangs des Princes à côté de Saint-Julien-Lès-Montbéliard que je vous emmène !

Boîte mails fermée, ordinateur éteint, j’enfile ma tenue de sport, j’enfourche mon vélo et direction la Capitainerie du Port de Plaisance de Montbéliard, point de départ de l’itinéraire cyclo. Je commence par longer le canal du Rhône-au-Rhin en direction de Bart, je passe à côté du pont-levis de Courcelles-Lès-Montbéliard construit en 1914 et je rejoins Bart en traversant les prairies humides de l’Allan où des troupeaux d’ovin me saluent.

Je traverse le village et remonte alors la Vallée du Rupt sur une belle voie cyclable au pied du Mont-Bart et au cœur d’une forêt foisonnante. On oublie le tumulte de la ville, on est en pleine nature, c’est très agréable. S’ouvre alors la plaine entre Présentevillers et Sainte-Marie ! Ça monte un peu mais le paysage à travers les champs de betteraves (ou de colza en fonction de la saison) fait oublier l’effort.