Le coup de coeur de Babeth

Le coup de coeur de Babeth
Le coup de coeur de Babeth
Je ne suis pas originaire de l'Est mais du Nord. " Tout ça n'vaut pas un clair de lune à Maubeuge"... ça vous parle ? Je viens de poser mes bagages dans le Pays de Montbéliard et de prendre en plein cœur sa verdure et ses rondeurs. De prendre en plein cœur ses villes et villages, ses fontaines et lavoirs, ses clochers et clochetons. De prendre en plein cœur une église à nulle autre pareille, belle comme un lever de soleil... " Tout ça n' vaut pas "... à Sochaux, je vous emmène visiter l'Eglise Sainte-Croix...

Mettez vos traces dans les miennes pour cette première ballade en ma compagnie et si le cœur vous en dit ... nous voilà partis. Et si cela vous plait ... je reviendrai.

Je vous laisse m' imaginer en voiture sur un boulevard, un immeuble couleur sable au design original, regard accroché, une réflexion suivie d'un demi-tour instantané pour revoir... et là... sur sa façade... une croix gigantesque... pas un immeuble mais une église !! Et voici, en un instant... mes yeux qui s'écarquillent et mon cœur qui s'emballe...mon cœur accroché, pour la première fois de toute ma vie par... un rectangle !
Où peut bien être le clocher ? Quelle silhouette extra-ordinaire ! Une église urbaine et assez contemporaine, c'était l' évidence. Mais quel imaginaire de génie pouvait lui avoir donné la vie ?

Mais laissez-moi vous présenter son batisseur... Marcel LODS (1891-1978) : architecte des bâtiments civils et des palais nationaux de renom, disciple de Le Corbusier. De 1940 à1944, ils ont tous deux fait partie de l'Association pour une Rénovation Architecturale. Marcel LODS a pensé et réalisé, entre autres: la Cité de la Muette à Drancy , l'Ecole de plein air de Suresnes destinée aux enfants malades. Passionné de photos, il a réalisé des clichés aériens de ses œuvres. Avant-gardiste, il avait l' espoir que le progrès technique serait source de bien être et de perfection. "Le bâtiment de demain se fera en usine" disait-il.

Il a réalisé l 'Eglise Sainte Croix de Sochaux en 1951-1957. Pas de clocher, pas de cloche mais un système ingénieux pour la faire quand même résonner jusqu'au ciel ! Des portiques en béton pré-fabriqué pour une église sans aucun pilier et donc ouvrir l' espace. Des plaques de revêtement en paille compressée et béton pour une acoustique sans réverbération. Il a dessiné le mobilier et confié à Jean-Luc Perrot (1926-1995) le dessin des vitraux. Un mur de lumière, une première en France, exceptionnel en des dalles de verre de plus de 3 cm d'épaisseur mesurant parfois jusqu'à 2 m de haut pour certaines. Des vitraux... sortis tout droit des Fonderies de Boussois.

Devant tant de beauté, je me laisse aller à la poésie...

"Boussois ... Me voici donc chez moi !!  Le Nord qui s'invite sur mes pas ! Supplémentaire émoi.
Si je vous parle de la Meije et du Doigt de Dieu auréolés d'un lever de soleil sans cesse recommencé sur des neiges qui se rêvent éternelles. Si j' évoque l' océan à Saint-Pierre et Miquelon et son horizon de couchers de soleil en couchers de soleil enrubanné. ... Vous saurez. Vous imaginerez.
Maintenant, entrez doucement et humblement en cette nef, les yeux fermés. Placez-vous en son centre en oubliant l' aube trop douce, trop pastel. Ouvrez les yeux...
Voici, en une explosion de vie, toutes les aurores et tous crépuscules du monde en hyménée.
Un feu de camp, un feu de bois... un immense feu de JOIE.
La mélopée de l' orangé en une église diaphane. Une église palpitante d'une indicible flamboyance. Les fumerolles du verre en fusion et du magma.µ
Une église en éruption !
Une incandescence de vie, de volonté et d'enthousiasme. Une église ardente.
L'orbe dessiné au sein même de la verticalité. Le béton se fait obsidienne. Mon Dieu, que cette église est belle ! ... Belle comme une brocatelle.
En cet instant, je me dis que  " Les couleurs de la vie " de Lorraine Fouchet sont ici.
Et, tout en silence, pour moi seule, en l' intimité de mon esprit, je cite Victor Hugo: " C'est la vie, la vie pleine et entière, vraie, c'est le rayon de soleil, c'est le rayon du paradis. "

Sainte-Croix, tout simplement, colore l' instant. L'instant présent et tous ceux en devenir où je reviendrai me souvenir."

Babeth... un peu poète

Le Pays de Montbéliard vu par Franck et Richard du blog OneDayOneTravel

Le Pays de Montbéliard vu par Franck et Richard du blog OneDayOneTravel
Le Pays de Montbéliard vu par Franck et Richard du blog OneDayOneTravel
Les blogueurs voyage Franck et Richard de OneDayOneTravel sont venus nous rendre visite en août dernier en Pays de Montbéliard. Avec 100 000 suiveurs sur les réseaux sociaux et 3 millions de pages lues en 2018 sur leur blog voyage, ils ont passé 5 jours en Pays de Montbéliard et en ont profité pour partager en direct leurs expériences avec leurs abonnés aussi bien sur terre, sur l'eau et même dans les airs. Après une belle visibilité sur les réseaux sociaux, ils viennent de publier leur vidéo de séjour et leur article de blog où ils ont décidé de proposer aux futurs visiteurs leurs 10 coups de coeur, leurs 10 immanquables comme ils aiment le dire.

Nous avons été gâtés pendant notre séjour dans le Pays de Montbéliard. C'est une destination que nous ne connaissions pas du tout malgré nos nombreuses escapades en France et notamment dans l'Est.

Amoureux du Pays de Montbéliard côté Nature

Côté Nature, nous sommes immédiatement charmés par la vue impressionnante sur les montagnes du Jura depuis le Crêt des Roches mais aussi par le point de vue à 360 degrés sur la vallée du Doubs et le Pays de Montbéliard depuis le fort du mont-Bart. Les 2 sites abritent en plus 2 forts du XIXe siècle qui permettent d'allier visite du patrimoine et paysages bucoliques. On a adoré !

Le Pays de Montbéliard est finalement un territoire où on déconnecte facilement tout en s'attelant à la pratique d'activités comme randonner en forêt, se perdre à vélo entre ville et grands espaces notamment sur l'EuroVélo6, s'initier au golf de Prunevelle ou encore faire le tour du Pays de Montbéliard à bord d'une voiture de collection. On a tout testé !

La région se laisse aussi découvrir sur l'eau en naviguant sur le canal du Rhône au Rhin à bord d'un bateau de plaisance. L'occasion pour nous de déguster quelques produits régionaux comme la célèbre saucisse de Montbéliard accompagnée de son tout aussi célèbre comté en mode pique-nique.

Enfin, nous avons la chance d'explorer la région par les airs. Un baptême de l'air en montgolfière inoubliable au lever du soleil qui nous a littéralement fait tomber amoureux du Pays de Montbéliard.

Le Pays de Montbéliard et son histoire industrielle

Le territoire propose un large panel de visites à faire et en premier lieu du côté industriel avec le musée de l'Aventure Peugeot et ses voitures de collection. Un lieu chargé d'émotions pour les passionnés de voitures anciennes mais aussi pour tous ceux qui ont déjà roulé au volant d'une voiture de la marque au Lion. Impossible d'oulier la route des vacances en famille en 504 pour Franck ou encore la 205 de Richard, sa première voiture mais aussi celle avec laquelle nous avons fait nos premiers road trips en France.

Visiter le centre-ville de Montbéliard

Et bien sûr, nous avons visité la ville de Montbéliard et ses immanquables halles ainsi que son château des Ducs de Wurtemberg qui domine la ville depuis son éperon rocheux. Un coeur de ville historique qu'on a vraiment aimé découvrir sous le soleil estival à pied mais aussi en vélo entre ses rues semi-piétonnes, ses parcs comme celui du Près la Rose et ses chemins de halage le long du canal du Rhône au Rhin ou de l'Allan.

Au delà de la beauté des paysages, des activités que l'on peut pratiquer et des visites culturelles, ce sont les rencontres qui priment très souvent lors d'un séjour comme celui-ci. De belles rencontres avec des passionnés qui nous ont fait encore plus aimer le Pays de Montbéliard... et donné l'envie d'y retourner !

 

Franck et Richard, duo de voyageurs

> Article à retrouver sur le blog voyage OneDayOneTravel : Visiter le Pays de Montbéliard en 10 immanquables

Et en vidéo :

 

 

A la découverte du Lomont en VTT

A la découverte du Lomont en VTT
A la découverte du Lomont en VTT
Comme la plupart des samedis, je guide mes amis pour une sortie vtt souvent engagée mais offrant de jolies découvertes. Suivez-moi pour 50 kilomètres et environ 1000 m de dénivelé positif…

Au départ de Seloncourt, en limite d’Hérimoncourt, une bosse douce sur un joli chemin blanc nous emmène aux « 5 sapins ». A la mairie de Thulay, nous prenons à gauche un petit sentier qui nous amène à Roche-les-Blamont. Au milieu du village, une petite rue débouche sur le plateau nous laissant découvrir le sommet de la sortie : le Lomont (840 mètres) dans les Montagnes du Jura.

Nous arrivons à Ecurcey où le seul passage est une petite route très jolie et tranquille pour nous emmener aux fermes de Grattery. Juste avant les fermes, nous ouvrons la barrière et les vaches montbéliardes nous laissent passer pour traverser une pâture un peu « accidentée ». Il nous faut viser le petit panneau sur la droite qui indique le chemin. Passé la barrière, attention, la descente qui s’annonce est assez engagée et glissante par temps humide, mais nous nous régalons. Nous débouchons au stade de Pont-de-Roide-Vermondans, quelques centaines de mètres sur la route puis nous suivons l’indication du Fort des Roches. C’est parti pour 9 kilomètres de montée. Arrivé au Fort, je vous recommande une pause pour admirer le point de vue vertigineux sur la ville, le Doubs et les montagnes (beau spot photo !).

Au départ de Seloncourt, en limite d’Hérimoncourt, une bosse douce sur un joli chemin blanc nous emmène aux « 5 sapins ». A la mairie de Thulay, nous prenons à gauche un petit sentier qui nous amène à Roche-les-Blamont. Au milieu du village, une petite rue débouche sur le plateau nous laissant découvrir le sommet de la sortie : le Lomont (840 mètres) dans les Montagnes du Jura.

Nous arrivons à Ecurcey où le seul passage est une petite route très jolie et tranquille pour nous emmener aux fermes de Grattery. Juste avant les fermes, nous ouvrons la barrière et les vaches montbéliardes nous laissent passer pour traverser une pâture un peu « accidentée ». Il nous faut viser le petit panneau sur la droite qui indique le chemin. Passé la barrière, attention, la descente qui s’annonce est assez engagée et glissante par temps humide, mais nous nous régalons. Nous débouchons au stade de Pont-de-Roide-Vermondans, quelques centaines de mètres sur la route puis nous suivons l’indication du Fort des Roches. C’est parti pour 9 kilomètres de montée. Arrivé au Fort, je vous recommande une pause pour admirer le point de vue vertigineux sur la ville, le Doubs et les montagnes (beau spot photo !).

Puis nous repartons sur le large chemin blanc pour quelques kilomètres (pour vous repérer, comptez les épingles : 4 à droite et 4 à gauche). Arrivés sur la crête, nous sommes récompensés par un panorama époustouflant qui s’étend des fermes de Brise-Poutot aux Vosges, puis à droite la Tour Carrée haut lieu de la résistance.

Au monument des résistants, nous continuons sur la crête jusqu’à la Roche Jella, puis à la villa des Roses. Une petite bosse à droite puis une piste caillouteuse avec quelques barrières qui débouchent sur le chemin des bornes de la Principauté de Montbéliard. Nous prenons la direction de Glay et profitons d’une descente très ludique et dépaysante. Arrivés à la douane suisse de Dampvans, nous rejoignons Villars-les-Blamont, encore un dernier effort récompensé par une des plus belles vues de cette randonnée sportive.

Il existe plusieurs possibilités pour rejoindre Dannemarie-les-Glay (chemin de l’amitié, très jolie petite route tranquille), mais nous choisissons le chemin des bornes plus technique et amusant.

Bien éprouvés par un dénivelé conséquent, c’est par la route que nous rejoignons Seloncourt.

 

Jean-Daniel, découvreur passionné du Pays de Montbéliard

 

En balade à bord d'une voiture ancienne !

©Pays de Montbéliard Tourisme
En balade à bord d'une voiture ancienne !
Il y a de l’excitation dans l’air ce matin-là sur le parking de l’Office de Tourisme … Un petit groupe de personnes se presse autour de véhicules qui n’ont rien de très actuel, et pour cause : la plupart datent des années 30 ! Allez, je vous emmène en balade...

Le groupe, constitué de 12 personnes, a réservé une balade en voitures anciennes au club des Vieux-Volants. À raison de 3 personnes par voiture, cela fait 4 voitures, toutes différentes, qui vont , pendant 1h30, sillonner les routes du Pays de Montbéliard, suivant un itinéraire bien rôdé par l'Office de Tourisme.

Les chauffeurs montent dans leurs véhicules respectifs, fiers de faire découvrir leurs machines. 

« Ah, ce bruit de moteur, ça me rappelle quand j'accompagnais mon oncle boulanger en Haute-Saône dans ses tournées au début des années 50 »s'exclame un monsieur avec une nostalgie de « Madeleine Proust ».

« En voiture ! » crient les chauffeurs, aussi enthousiasmés que les passagers. Et un petit coup de klaxon pour faire sursauter tout ce petit monde.

« Mais je n'ai pas eu le temps de poser près de cette magnifique 402 Peugeot de 1938 ! »  renchérit une passagère.

Il flotte dans l'air une odeur d'essence, presque une fragance d'autrefois …

 

Je choisis  la belle  402 bleu nuit. Ouvrir la porte est déjà toute une aventure ! Poser le pied sur le marche-pied puis se laisser tomber sur la large banquette de cuir … Je suis transportée dans un autre temps, vraiment ! Et j'ai de la place pour allonger mes jambes ! Le véhicule démarre, le tableau de bord ressemble à un celui d'un avion, avec des tas de manettes à tirer. « Combien de chevaux ? » demande ma voisine de banquette ? 12, de répondre le chauffeur avec fierté, mais seulement 3 vitesses !».

Je n'y connais rien en mécanique, je me laisse faire, regardant seulement le paysage défiler, telle une voyageuse de l'Orient-Express.

Après notre première étape au musée de l'Aventure Peugeot, nous avons fait un tour de la place Saint-Martin à Montbéliard. J'étais fort amusée de voir le regard médusé des passants. C'est fou comme être dans une voiture ancienne vous donne un air plus important ; j'avais envie de saluer comme si j'étais la princesse Grâce de Monaco ! Et j'étais amusée de voir comme les véhicules de 2019 s'arrêtaient respectueusement pour laisser passer « les ancêtres ».

©Pays de Montbéliard Tourisme
©Pays de Montbéliard Tourisme
©Pays de Montbéliard Tourisme

Le chauffeur ne manquait pas de faire les commentaires correspondant à ce que nous étions susceptibles de voir au passage : ici la demeure de M. le baron de Chabaud Latour, qui offrit à la Ville de Montbéliard de prendre son avenue privée pour en faire une route… ici l'ancienne brasserie de Sochaux, qui abreuva les terrasses de France et de Navarre d'une bonne bière désaltérante de 1845 à 1979…

Lorsque je vis la voiture quitter Montbéliard par le Faubourg de Besançon, traverser Sainte-Suzanne et Bart et que j'entendis le chauffeur annoncer « nous allons maintenant amorcer la montée du Mont-Bart », je me dis que la 402 allait devoir donner de l'avoine supplémentaire à ses 12 chevaux. Que nenni ! Le bolide monta les 2 km de la route forestière escarpée aussi vite que n'importe quel 4 x 4 !

Au sommet du Mont-Bart, tout le monde descend, prend le temps d'admirer la vue à 360° sur les Vosges et le Jura. Puis les chauffeurs annoncent que les équipages vont changer de véhicule, et chacun de se précipiter vers la voiture de son choix, tel le jeu des chaises musicales ! Je suis maintenant confortablement assise dans une Renault Prairie de 1953. « Elle en a transporté des veaux cette bagnole ! » s'exclame Eric le chauffeur avec fierté. Et de raconter l'épopée de sa « bagnole », voiture plebiscitée de la gente paysanne de l'après-guerre. Lui, il l'utilise tous les jours, c'est SA voiture, sa fidèle compagnonne, il la prend même pour aller acheter son pain le matin.

Le chauffeur de la 402 que je viens de quitter clame pendant ce temps-là : « Mesdames, faudra serrer les fesses, les freins de ma 402 sont comme des freins de vélo ». Ouf, j'ai changé de voiture au bon moment !  Mais je me ravise, ils sont vraiment extra ces chauffeurs, et quels passionnés passionnants !

La suite de la balade passe très vite, trop vite, je voudrais encore rester dans la voiture, peut-être même m'endormir sur la banquette si confortable, shootée par la bonne odeur d'essence et bercée par les commentaires du chauffeur. Mais il me faut revenir en 2019 …

 

Evelyne, guide-conférencière

> Si vous aussi vous souhaitez découvrir le Pays de Montbéliard en voiture ancienne, contactez l'Office de Tourisme au 03 81 94 45 60.