En 2023, découvrez le Pays de Montbéliard avec vos élèves

Visites et ateliers scolaires
pour découvrir le Pays de Montbéliard

Le Pays de Montbéliard est riche d’une histoire à la fois singulière, mais aussi très surprenante. Le château des Ducs de Wurtemberg et l’architecture de la cité des Princes, l’aventure Peugeot, l’art sacré ou encore la vache montbéliarde ont de nombreux secrets à vous révéler.

Balade en voiture ancienne dans le Pays de Montbéliard

En voiture, ancienne !

 

N'attachez pas vos ceintures : il n'y en a pas dans cette voiture.

Sur les terres de Peugeot, vous avez pris place à bord d'une mythique 302 (ou d'une jolie Renault Prairie, mais chut, n'allez pas vexer Armand !). Le Pays de Montbéliard défile tandis que votre pilote de choc vous conte l'histoire des pépites rencontrées en route.

Sur les pas d'André Beucler

Sur les pas d'André Beucler
Accompagnons Adrien, sur les pas de Gueule d'Amour, le long du Sentier André Beucler.

 

Au printemps, lorsque les beaux jours arrivent ou à l'automne, lorsque la nature s'habille de mille couleurs; quoi de plus agréable que d'aller prendre l'air, le temps d'une petite balade ? Parmi la multitude de randonnées que l’on peut faire sur les chemins et sentiers du Pays de Montbéliard, « Le Sentier André Beucler » invite à la découverte bucolique et l’évasion poétique.

Je ne connaissais d’André Beucler (1861-1952), que l’adaptation filmographique de son roman Gueule d’Amour, réalisée en 1937 par Jean Grémillon avec Jean Gabin. Intrigué, j’enfile mes chaussures de randonnée, prends mon bâton et décide d’aller faire un tour du côté du cimetière de Bondeval, point de départ du sentier.

Arrivé sur les lieux, je découvre rapidement à quel point André Beucler a marqué notre territoire. Le premier panneau explicatif m’apprend que l’écrivain passa de nombreuses vacances non loin de là, dans une maison que son père fit construire vers 1900 dans le centre du village de Bondeval. Dans cette bâtisse qu’il nommait la Maison de ses rêves, il écrivit les principaux ouvrages de son œuvre composée d’une quarantaine de titres dont Gueule d’amour.

C'est sur les traces de ce roman que je commence alors cette balade qui me permettra de découvrir l’activité économique de la région au XXe siècle et son expansion industrielle évoquée dans le livre. En empruntant sur une centaine de mètres un premier sentier à travers champs, je découvre un magnifique panorama sur la plaine de Montbéliard et une vue dégagée sur les Vosges plus loin.

Je m’engage ensuite dans le bois du Bannot qui révèle une flore foisonnante et une faune discrète. Je fais alors une pause, me fais discret et attentif pour avoir la chance d’entendre ou apercevoir l’une des nombreuses espèces animales qui habitent le bois. Le long de la balade, des panonceaux me permettent de comprendre les secrets de la nature environnante. Çà et là, lorsque le feuillage se fait un peu moins épais, de beaux points de vue sur les rives industrielles du Doubs s’offrent à moi. J’aperçois ainsi les friches de l'ancienne usine de Cycles Peugeot de Mandeure, Valentigney et le Lomont.

 

Point de vue sur les rives industrielles du Doubs.

 

Mon périple continue sur un chemin large et ombragé en descendant à travers bois jusqu’aux abords de Seloncourt. Je découvre sur ma route de nouveaux panonceaux qui me présentent la vie romanesque d’André Beucler, les mésaventures du héros de Gueule d’Amour et son adaptation cinématographique.

Déjà sonne l’heure de la fin de ma balade, il est temps de remonter le chemin pour retrouver Bondeval. Arrivé au village, je m’éloigne de ce sentier champêtre en direction d’une librairie pour me plonger dans une autre aventure signée André Beucler.

Adrien

Longueur 2.5 km – Dénivelé 100m+
Source : www.andrebeucler.com

Découvrez toutes les randonnées du Pays de Montbéliard avec notre guide de randonnées pédestres .

Le temple Saint-Martin se refait une beauté

©Office de Tourisme du Pays de Montbéliard
Le temple Saint-Martin se refait une beauté
Aujourd’hui, ce plus vieil édifice de France construit pour le culte de la Réforme, se refait une beauté. Partez avec Anaïs, la guide conférencière de l'Office de Tourisme pour un état des lieux des travaux !

Voilà plus de quatre siècles que la première pierre du temple Saint-Martin à Montbéliard a été posée. Œuvre de l’architecte Heinrich Schickhardt, cette église luthérienne matérialise le particularisme du Pays de Montbéliard : territoire protestant de langue française gouverné durant quatre siècles par la famille des Wurtemberg.

C’est en 2010 que l’aventure commence !

Le projet de restauration du temple commence dès le début des années 2010 avec divers projets de restauration et la recherche de financement et autorisations administratives.

En 2019 dans le cadre d’un projet de restauration intérieure, une travée-test est réalisée. Il faut savoir que, si le bâtiment est intact à l’extérieur, son organisation intérieure elle, a complètement été modifiée au début du XIXe siècle.

L'info d'Anaïs : "Ce test a permis de découvrir que les décors originaux de 1607, représentant en trompe-l’œil, les frontons extérieurs, ont été masqués par une épaisse couche de mortier de chaux".

C’est suite à ces découvertes que les travaux commencent !

Première phase des travaux :

Le chantier débute en novembre 2021 avec l’installation d’un échafaudage côté sud pour retirer les enduits et révéler l’ensemble des décors.

Qui sont les artisans qui travaillent sur le chantier ? 

Anaïs : "Ils font partie de l'entreprise Arcoa, atelier spécialiste de la restauration et conservations d’objet d’art notamment des couches picturales. Ils font preuve d’une grande dextérité et minutie".

Des décors postérieurs aux peintures originelles, début du XVIIIe siècle, sont alors révélés ! Des éléments nouveaux comme les frontons de portes rappelant le grès rouge des Vosges, ont été ajoutés, et les pilastres et corniches supérieures ont été peints en rose. Ils viennent compléter le décor primitif et non le couvrir.

Comment les artisans révèlent-ils les décors ? 

Anaïs :"Un travail long et minutieux en trois étapes :
-    Grattage des couches de mortier du XIXe siècle. 
-    Rebouchage des piquetages d'accroche du crépi 
-    Consolidation des enduits d'origine"

Cette première phase s’est terminée courant juin.

Anaïs Guide Conférencière de l'Office de Tourisme
Travaux du temple Saint-Martin
Travaux du temple Saint-Martin
Travaux du temple Saint-Martin
Travaux du temple Saint-Martin
Travaux du temple Saint-Martin
Travaux du temple Saint-Martin

Deuxième phase des travaux :

En juin 2022, on remet les gants pour reprendre les travaux et s’attaquer au côté nord !
Une fois l’orgue démonté et l’échafaudage déplacé, les artisans ont commencé à révéler les secrets de la niche axiale et du plafond.

Anaïs : "Le mur nord a donné plus de fils à retordre à l’équipe de restauration car l’humidité avait fait des dégâts et sensiblement endommagé les décors mais les découvertes étaient au rendez-vous : emplacement originel de la chaire, décor de la porte nord…" 

Clou du spectacle :

Durant les deux premières phases de travaux, le plafond de la partie sud du temple, s'est lui aussi, refait une beauté. Il a été nettoyé et repeint aux couleurs d'origine, retrouvées en 2019 lors de la travée-test sur le mur sud.

Anaïs : "Les caissons ont perdu leur couleur brun foncé pour devenir gris pâle et les toupies ont retrouvé leur dorure originelle. Le médaillon central où l’on peut apercevoir l’image du Bon pasteur et où se trouvaient autrefois les armoiries des Wurtemberg, a également retrouvé de sa superbe".

C’est bientôt la dernière ligne droite pour le temple Saint-Martin. La troisième et dernière phase des travaux ne va pas tarder à commencer ! 

Anaïs : "Saint-Martin n’a pas fini de nous révéler ses secrets et c’est avec grande impatience que nous attendons de le visiter en 2024, restez informé".

 

Vous voulez en savoir plus sur le temple Saint-Martin et suivre l'évolution des travaux ? Découvrez son nouveau site internet.

Rencontre avec un passionné de Diairis en Pays de Montbéliard

Diairis de motifs colorés
Rencontre avec un passionné de Diairis en Pays de Montbéliard
Gilles BOURQUIN, une vie d'art et de patrimoine au service du Pays de Montbéliard.

La passion de Gilles BOURQUIN pour le diairi remonte à son enfance. très jeune il s'implique déjà dans un groupe folklorique de chant et danse traditionnelle du Pays de Montbéliard. Lors des représentations il est en réelle fascination et admiration devant les dames habillées en costumes traditionnels et portant un diairi, une coiffe qui a toute une histoire. Une fascination qui le suivra dans sa carrière professionnelle et associative.

Dans les années 80, Gilles BOURQUIN crée l'association T(r)issu mode avec laquelle il organise des défilés de mode au théâtre de Montbéliard et à Mandeure. Suite à cette belle expérience il gagne la capitale pour se spécialiser dans la création de vêtements et de bijoux fantaisie mais le mal du pays pointe rapidement le bout de son nez. De retour en Pays de Montbéliard, il intègre durant 15 ans le Centre d'Art et de Plaisanterie où il confectionne des costumes : don Juan, Barbe Bleu ...

Après huit années passé au sein du 19 Centre Régional d'Art Contemporain, Gilles BOURQUIN termine sa carrière professionnelle en tant que guide dans les salles d'exposition et le long du circuit historique du Musée du Château des Ducs de Wurtemberg et du Musée d'art et d'histoire - Hôtel Beurnier-Russel.

"J'aimais raconter l'histoire en jouant la comédie auprès des visiteurs, toujours avec humour et passion" confie Gilles BOURQUIN avec sympathie.

En 2020, son pot de départ à la retraite et du château sonne la cloche d'une nouvelle aventure. Depuis deux ans il est le référent pour l'Office de Tourisme du Pays de Montbéliard des manifestations et ateliers Diairi. Il revitalise et anime avec passion ces ateliers de broderie, ouverts à tous, d'un art, d'un patrimoine et savoir-faire unique ... plus que centenaire !

Gilles BOURQUIN

Le diairi est une coiffe traditionnelle, symbole du protestantisme du Pays de Montbéliard et portée par les femmes au XIXe siècle. La cale à diairi est un bonnet couvrant le chignon. En satin ou en velours noir ou de couleur, il est décoré avec des perles représentant des motifs floraux.

L'apparition des diairis de motifs colorés date de la Révolution et l'annexion du Pays à la France en 1793. Avant cette date les motifs floraux étaient sur bonnet de satin noir en broderie de motifs floraux en chenillette noir.

Le diairi était un accessoire vestimentaire à part entière des femmes du Pays de Montbéliard au XIXe siècle. Chaque broderie correspondait à une classe sociale, une étape de vie (confirmante, mariée, femme ou veuve) et permettait d'identifier si la personne était originaire de Valentigney, Abbévilliers ou encore de la Vallée du Rupt.

Les ateliers diairi sont ouverts à tous(tes) les mardis de 14h à 16h au hall du rez-de-chaussée du Centre Culturel Simone Veil à Montbéliard.

Pour plus d'informations contacter l'Office de Tourisme du Pays de Montbéliard (03 81 94 45 60)

Dans le cadre de l'exposition "Des coiffes et nous. Mémoires de territoire" au Musée d’Art et d’Histoire Hôtel Beurnier-Rossel, qui se tiendra du 19 novembre 2022 au 17 septembre 2023, l’atelier Diairi de l’Office de Tourisme du Pays de Montbéliard propose un stage d’initiation à cette technique de perlage du lundi 6 au vendredi 10 février 2023 (14h-16h). Réservation à l'Office de Tourisme 03 81 94 45 60 - 20€